Afin d’augmenter la capacité de stockage en carbone de notre ferme, nous souhaitons accroître le nombre d’arbres sur nos terres. Nous avons la chance d’être déjà entourés des haies denses et bien développées. Plutôt que de créer d’autres haies, il nous est apparu plus pertinent d’implanter un bois, en respectant le principe de résilience de la permaculture : un élément remplit plusieurs fonctions et une fonction est remplie par plusieurs éléments.
A ce titre, notre bois visera à remplir les fonctions suivantes :
La finalité d’un bois est de perdurer pendant des décennies voire plus. Il faut donc anticiper le réchauffement climatique et prévoir dès le début des essences compatibles avec le climat de la région à horizon 2050. Selon les agroclimatologues, la façade atlantique tendra vers des étés de type méditerranéen avec des printemps et automnes plutôt pluvieux et des hivers plus doux. Cela pourrait donc être intéressant de tenter des espèces aimant la chaleur comme l’olivier voire le pistachier…
Nous avons une zone en triangle d’environ 3 000 m² ne présentant pas d’intérêt cultural. Nous pourrions y planter entre 250 et 300 arbres. Une fois les essences choisies, il faudra préparer le sol, amender avec du compost, former les buttes de plantation, pailler puis planter.
Nous avons pris contact avec l’association Horizon Bocage et espérons pouvoir mener ce projet avec eux durant l’hiver 2024/2025. Un chantier participatif sera proposé pour le paillage et la plantation.
Et dans quelques années, lorsque la canopée des arbres commencera à générer un biotope de forêt dans notre bois, nous pourrons tenter la culture de champignons sur souches.